Le régime juridique des mouvements transfrontières de déchets en droit communautaire et en droit international

RESUME' Le régime juridique des mouvements transfrontières de déchets selon le droit international et le droit communautaire sera analysé en essayant de répondre à deux questions logiquement consécutives, dont la première est : « la circulation des déchets est-elle libre, interdite ou réglementée ? », alors que la deuxième est : « quelles sont les règles qui s’appliquent aux mouvements transfrontières de déchets qui ne sont pas interdits ? ». L’étude à la fois du droit international et du droit communautaire est particulièrement intéressante dans la mesure où les deux régimes se sont influencés réciproquement. Notamment l’UE, après avoir contribué à la création des premières règles en la matière, qui ont précédé et influencé la Convention de Bâle de 1989, d’une part a modifié son régime en l’adaptant au droit international (pour ce qui est des règles de la circulation) et d’autre part n’a pas renoncé à un rôle d’avant-garde. Ce rôle a été interprété sur un double plan, car l’Union européenne a décidé d’interdire unilatéralement les transferts de déchets vers les pays en développement et –au même temps- elle s’est occupée aussi des déchets « banaux » et non seulement des déchets dangereux. Cependant, à l’heure actuelle, les résultats dans la lutte contre les conséquences nocives des transferts de déchets sur l’environnement et la santé et la vie de l’homme ne sont pas pleinement satisfaisantes. L’on propose donc des solutions de iure condendo qui puissent favoriser l’élimination écologiquement rationnelle des déchets dangereux. RIASSUNTO Il contributo cerca di dare una risposta a due questioni successive sul piano logico e cioè: 1) “la circolazione dei rifiuti, è libera, proibita oppure regolamentata?” e 2) “quali sono le regole da rispettare per i trasferimenti di rifiuti che appunto non sono proibiti?”. Il confronto fra il diritto internazionale e quello comunitario è particolarmente interessante nella misura in cui l’influenza reciproca fra i due regimi giuridici ha svolto un ruolo di primo piano nello sviluppo del diritto applicabile in materia. L’Unione europea, dopo aver dato, insieme all’OCSE, il primo impulso alla regolamentazione di un settore sino ad allora retto dai principi generali del diritto internazionale, precedendo e influenzando la Convenzione di Basilea del 1989, da un lato ha adattato il proprio diritto a quello internazionale (per quanto concerne le regole della circolazione) e dall’altro non ha rinunciato a svolgere una funzione propulsiva. In particolare, la sua azione ha avuto luogo in due settori: la proibizione unilaterale dei trasferimenti di rifiuti nei paesi in via di sviluppo e la disciplina dei movimenti dei rifiuti tout court e non solo di quelli pericolosi. Gli strumenti giuridici esistenti non sono stati tuttavia in grado di costituire una barriera efficace alle conseguenze nocive sull’ambiente e sulla vita e la salute dell’uomo legate alla circolazione dei rifiuti. Verranno quindi proposte delle soluzioni giuridiche alternative che, de iure condendo, possano portare ad uno smaltimento veramente ecologicamente razionale.