Un laboratoire pour les pratiques plébiscitaires contemporaines: les libres votes constitutionnels et les «appels au silence» dans l’Italie révolutionnaire et napoléonienne (1797-1805)

Fruci Gian Luca
2013-01-01

2013
978-2-864-10589-3
Entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, la péninsule italienne est un laboratoire des pratiques plébiscitaires modernes en parallèle avec la France. Partant de l’analyse des «libres votes» constitutionnels qui ont lieu dans les républiques sœurs italiennes et des appels au peuple qui se tiennent à Gênes et Lucques en 1805, cette contribution focalise l’attention sur trois points. D’abord, le rôle pivot de la figure de Bonaparte constituant et père des nouvelles patries par lui-même inventées dans les discourses ainsi que dans les pratiques de vote en 1797. En second lieu, la symmétrie entre l’impératif de l’elargissement, le plus grand possible, du corps électoral (qui dessine une «citoyenneté exceptionnelle de ratification») et la raréfation progressive de l’espace déliberatif qui caractérise les libres votes constitutionnels de 1797-98 tout en gardant le suffrage en assemblée. Enfin, la médiatisation et la correction des résultats électoraux en 1797-98 jusqu’à l’introduction officielle en 1805 du principe du «silence assentiment».
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